Sortie des ainés

Goethe a écrit : « Une gentille petite croix d’honneur, fait toujours plaisir dans une vie ; mais l’exécrable bois du supplice, ce qu’il y a de plus repoussant sous le soleil, aucun homme de raison n’aurait dû se mettre en peine de le déterrer et de l’ériger. » La croix ne pouvait être vue par les contemporains de Jésus de Nazareth que comme une ruine absolue. Pour un Grec cultivé, elle représentait une folie barbare ; pour un citoyen romain, une pure ignominie ; et pour un juif, une malédiction divine. Lorsqu’on compare